Signatips : Superposition des process – le résultat chez Opal
Dans ce troisième épisode des Signatips dédiés à la préparation de commandes, découvrez le résultat de la superposition des process chez Opal. Anaïs Cotte a interviewé Bertrand Robelin, le directeur logistique de cette PME lyonnaise pour connaitre les détails de cette mise en place.
« Anaïs : Bertrand, est-ce que tu peux juste nous re-situer un peu les besoins d’Opal, au niveau de sa préparation de commandes ?
Bertrand : On voulait trouver une solution qui nous permette et de faire des petites commandes beaucoup plus rapidement, et aussi potentiellement d’augmenter la productivité de nos commandes un peu plus importantes.
Anaïs : Comment s’organisent les flux chez Opal ?
Bertrand : Alors déjà, on a divisé nos commandes en différents flux, qui correspondent surtout à des tailles. Donc ça va de la commande mono avec un seul article, la commande entre 2 et 10 pièces, puis à 200 et au-delà. Donc le principal challenge, c’était vraiment de pouvoir utiliser les chariots sur tous ces différents flux. Et c’est là que Signature était intéressant. On a pu empiler ces flux-là en même temps et trouver des solutions qui nous ont permis un gain de productivité important, de l’ordre de 30%.
Anaïs : Il me semble en plus qu’il y avait des produits qui n’étaient pas code-barrés ?
Bertrand : Alors, on a toute une partie de notre PLV (= Publicité sur le Lieu de Vente) qui était non code-barrée. Donc la ramasse se fait par rapport au casier qui lui est code-barré pour le coup. Alors que les articles, les montures sont toutes par code-barre, ce qui nous permet un contrôle au niveau qualité de l’article, pour éviter les erreurs.
Anaïs : Et ce découpage, comment il est géré au niveau d’Opal ? Qui gère ça ?
Bertrand : Alors, nous, on crée nos commandes via notre ERP, notre ERP envoie les commandes à Signature, qui les classe dans les différents flux et qui après les re-classe pour les rendre les plus rapides, avec le plus de prélèvements possibles, en faisant le moins de chemin possible, le moins de pas possibles. Pour essayer vraiment d’optimiser le taux de foisonnement et d’optimiser notre trajet en ramassant le plus d’articles possibles.
Anaïs : Est-ce que tu as une idée du nombre de lignes de commande que vous traitez en moyenne ?
Bertrand : On fait à peu 150 prélèvements à l’heure. Donc 150 lignes de prélèvement, ce qui correspond à peu près à 400 articles, multiligne forcément. Ce qui nous fait un prélèvement à peu près toutes les 20 secondes. Donc un taux de productivité qui est quand même très intéressant.
Anaïs : Donc vraiment les chariots plus les murs te permettent de gérer cet ensemble logistique ?
Bertrand : Exactement. Donc bien sûr aussi, on a une aide via un portail web qui nous permet aussi de voir l’avancée de la productivité des gens, l’avancée dans la journée par rapport au nombre de missions qu’on avait en début de journée, combien il nous en reste… C’est vraiment un plus de savoir où on en est, si on a besoin de renforcer l’équipe ou non. C’est des points importants qui aident bien à mieux contrôler l’équipe et à justement gérer les pics d’activité. »
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